Description: 251- tir99Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .Frappée en 1975 .Bel exemplaire à patine ancienne .Graveur / Artiste / Sculpteur : Simon Goldberg .Dimensions : 68 mm .Poids : 201 g .Métal : bronze .Poinçon sur la tranche (mark on the edge) : corne d'abondance + bronze + 1975 .Envoi rapide et soigné.The stand is not for sale .Le support n'est pas à vendre. __Honoré Victorin Daumier, né le 26 février 1808 à Marseille1 et mort le 10 février 1879 à Valmondois, est un graveur, caricaturiste, peintre et sculpteur français, dont les œuvres commentaient la vie sociale et politique en France au XIXe siècle. Dessinateur prolifique, auteur de plus de quatre mille lithographies, il est surtout connu pour ses caricatures d'hommes politiques et ses satires du comportement de ses compatriotes. Il a changé la perception que nous avons sur l'art de la caricature politique.La valeur de son œuvre peinte, quelque cinq cents tableaux, a elle aussi été reconnue, bien qu’à titre posthume seulement2 : Daumier est considéré de nos jours comme l'un des plus grands peintres français du XIXe siècle2.BiographieDaumier est né à Marseille (rue Colbert actuelle) de Jean Baptiste Louis Daumier et de Cécile Catherine Philip1,3. Son père était un vitrier (encadreur) que les aspirations littéraires ont amené à monter à Paris en 1814 pour tenter de faire publier ses poésies4. En 1816, le jeune Daumier et sa mère le suivent à Paris. Honoré Daumier montre une prédisposition pour la carrière artistique, vocation dont son père tente vainement de le détourner, en le plaçant d'abord chez un huissier. En 1822, il devient le protégé d’Alexandre Lenoir. L'année suivante, Daumier entre à l’Académie Suisse. Il fait ses premiers pas dans le domaine de la lithographie chez l'éditeur Belliard, puis produit des plaquettes pour les éditeurs de musique, ainsi que des illustrations pour des publicités. Il travaille dans l'anonymat pour les éditeurs, en imitant le style de Charlet.Premiers dessinsEn 1829, il rencontre Charles Philipon pour qui il fait ses premiers dessins pour la revue La Silhouette5. En 1830, il commence une carrière de caricaturiste politique, en faisant des lithographies pour la revue satirique La Caricature où il connaît le succès pour ses portraits charge des politiciens de la monarchie de Juillet. En 1832, à cause de sa caricature de Louis-Philippe représenté en Gargantua, il est condamné à six mois de prison et cinq cents francs d'amende, somme importante car le salaire d'un ouvrier était alors d'environ quatre francs cinquante pour 15 à 17 heures de travail par jour, soit environ 27 francs par semaine.Eugène Atget, Façade de la prison Sainte-Pélagie, rue du Puits-de-l'Ermite à Paris (1898).Dans ses innombrables ouvrages sur papier et en peinture croquant les avocats, il s'appuie sur ses propres expériences dans la salle d'audience. Bien avant d'avoir été emprisonné, il a vu son père poursuivi par des créanciers6. Il aimait clairement se moquer de la profession juridique et avait manifestement l'impression que le jeu était toujours contre les pauvres et les sans défense de la société. Quel que soit le résultat pour l'homme moyen, les avocats des images de Daumier s'en sortent toujours bien7.Il purge d'abord sa peine dans une maison de santé de la rue Pigalle puis, à partir du 17 mars, chez l'aliéniste Casimir Pinel, à Chaillot, avant d'être transféré le 31 août à la prison Sainte-Pélagie8. De sa prison, il incite le peintre Paul Huet à pratiquer la caricature politique9.Il continue son activité de caricaturiste politique jusqu'en 1835, date de la loi sur la censure de la presse, et de la cessation de parution de La Caricature.Après la loi sur la censure en 1835La censure gouvernementale le contraint à concentrer son travail sur la satire des mœurs bourgeoises qu'il poursuivra jusqu'en 1848. Il fait la connaissance la même année du marchand d'art Adolphe Beugniet10 qui vient d'ouvrir une galerie au 18, rue Laffitte, et qui deviendra un ami intime. Ce dernier lui achètera nombre de dessins, tout particulièrement entre 1865 et 186711. Daumier lui dédicacera l'un de ses tableaux en remerciement.Il expose une de ses premières peintures Le Meunier, son fils et l'Âne au Salon de 1849. Etude, Tableau et dérivé Les Ribaudes Fondation Barnes, Philadelphie Les Ribaudes Fondation Barnes, Philadelphie Le Meunier, son fils et l'Âne Collection Burrell, Glasgow Le Meunier, son fils et l'Âne Collection Burrell, Glasgow Femmes poursuivies par des satyres,1850 Musée des beaux-arts de Montréal Femmes poursuivies par des satyres,1850 Musée des beaux-arts de MontréalSuivront plusieurs tableaux empruntant leurs thèmes au réalisme social, cher à Gustave Courbet, mais d'un traitement très intériorisé. Il fait aussi plusieurs toiles sur le thème de Don Quichotte ou des saltimbanques.Ses peintures révèlent une observation de la condition humaine révélant avec sympathie la pauvreté et l'isolement des saltimbanques. Dans les Saltimbanques itinérants il a peut-être ressenti une affinité personnelle avec les artistes. Le petit garçon portant une chaise pourrait être un souvenir de son enfance, lorsque sa famille, démunie et vivant à Paris, subit de nombreux déplacements vers des logements de plus en plus dégradés. Son père, poète et dramaturge raté a été eCaricatures politiquesGargantua (1831), caricature de Louis-Philippe.Son activité dans le domaine de la caricature — la liste des planches de lithographies réalisées par Daumier et compilées en 1904 ne comporte pas moins de 3 958 numéros —.En 1828, Daumier réalise ses premières lithographies pour le journal La Silhouette. En 1830, durant le règne de Louis-Philippe, lorsque Charles Philipon lance le journal humoristique, La Caricature, Daumier rejoint son équipe, qui comptait aussi Achille Devéria, Auguste Raffet et Grandville. Il commence sa série de dessins satiriques, en prenant pour cible la bourgeoisie, la corruption des magistrats et l'incompétence du gouvernement.Entre 1830 et 1835, Daumier réalise des bustes en terre crue colorée (dont 36 sont conservés au musée d’Orsay à Paris) caricaturant les principaux personnages politiques du début de la monarchie de Juillet. Ces bustes servaient à l’artiste à réaliser ses lithographies destinées à être publiées dans La Caricature. L'édition de ces œuvres en bronze est posthume.Ses caricatures lui apportent une immédiate célébrité, mais lui valent également des ennuis avec la justice. Sa caricature de Louis-Philippe intitulée Gargantua, où tel un ogre le roi avale tout l'or rassemblé en imposant le peuple, pour le défèquer en autant de nominations politiques et rétributions au profit de la classe privilégiée, conduit Daumier à la prison Sainte-Pélagie pour une peine de six mois de détention en 1832.Peu de temps après, La Caricature cesse de paraître, mais Philipon offre un nouveau champ d’action à Daumier en fondant Le Charivari, journal qui joue un rôle important dans la vie politique de l'époque, et est spécialement dirigé contre Louis-Philippe. Daumier produit pour Le Charivari des caricatures sociales, dans lesquelles il tourne en ridicule la société bourgeoise personnifiée par la figure de Robert Macaire, héros d'un mélodrame populaire. Dans une autre série, L'histoire ancienne, il s’en prend au pseudo-classicisme de l'art pendant cette période. Il se fait aussi le témoin de certains événements tragiques ou de scènes fortes se déroulant à Paris (Massacre de la rue Transnonain, 15 avril 1834, Le Ventre législatif). Il réalise un portrait-charge sculpté de Charles Philipon en 1833.À la suite de l'adoption des lois sur la censure en 1835, Daumier renonce à la satire politique pour se tourner vers la caricature de mœurs, genre dans lequel il excelle (Les Gens de Justice, Les Bons Bourgeois).En 1848, Daumier lance une nouvelle série politique, toujours par l’intermédiaire du journal Le Charivari, qu'il quitte en 1860, avant d’y revenir en 1864. Caricatures d'Honoré Daumier Les Poires reflétant la détérioration de la popularité de Louis-Philippe I. Les Poires reflétant la détérioration de la popularité de Louis-Philippe I. Lithographie parue dans Le Charivari en 1848 Lithographie parue dans Le Charivari en 1848 Victor Hugo. Le Charivari (20 juillet 1849). Victor Hugo. Le Charivari (20 juillet 1849). La capitulation de Sedan . Lithographie publiée dans Le Charivari (1870). La capitulation de Sedan . Lithographie publiée dans Le Charivari (1870). Une discussion littéraire. Le Charivari (27 février 1864). Une discussion littéraire. Le Charivari (27 février 1864). Les Trains de plaisir, (1864). Les Trains de plaisir, (1864). Ah ! ça… mais ils n'ont plus l'air de s'occuper de moi du tout !. Le Charivari (1866). Ah ! ça… mais ils n'ont plus l'air de s'occuper de moi du tout !. Le Charivari (1866). Caricature sur la guerre portugaise (1831-1834)[16]. Caricature sur la guerre portugaise (1831-1834)16. La Fluidomanie (vers 1853), New York, Brooklyn Museum. La Fluidomanie (vers 1853), New York, Brooklyn Museum. L'Ouïe (1839), New York, Brooklyn Museum. L'Ouïe (1839), New York, Brooklyn Museum.IllustrationsDès la parution de l'édition Furne de La Comédie humaine en 1845, Daumier participe à l'illustration des romans d'Honoré de Balzac, notamment Le Père Goriot et Ferragus. Il avait déjà collaboré avec Grandville et Henry Monnier à l'illustration de la revue La Chronique de Paris (1836), créée par Balzac.Illustration pour Le Charivari, Décadence du drame en 1866, 1866, en possession du Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie Joseph-Déchelette, Roanne.PeinturesArticle détaillé : Liste de peintures d'Honoré Daumier.Don Quichotte (vers 1868), Munich, Neue Pinakothek.On recense plus de cinq cents tableaux qui lui sont attribués, dont la plupart ne sont pas datés.Son style diffère de son travail graphique, il est difficile de reconnaître le créateur de Robert Macaire, de Les bas-bleus, des Bohémiens de Paris, et des Masques, dans les tableaux du Christ et ses Apôtres (Rijksmuseum d’Amsterdam) ou, dans son Bon Samaritain, son Don Quichotte et Sancho Panza, son Christ moqué, ni même dans les esquisses de la collection Ionides de South KensingtonLithographiesDaumier fut initié à la lithographie par Charles Ramelet qui fut aussi l'un de ses premiers traducteurs sur la pierre20. Décadence du drame en 1866, pour le Charivari, 1866, Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie Joseph-Déchelette, Roanne ; Masques de 1831, 1831, Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie Joseph-Déchelette, Roanne.PostéritéCharles Baudelaire a dit de lui qu’il était : « l'un des hommes les plus importants, je ne dirai pas seulement de la caricature, mais encore de l'art moderne ».Les Bronzes posthumesAutoportrait, Art Institute of Chicago.Daumier a également produit des sculptures qui, modelées en terre, sont pour la plupart des éléments de travail pour ses gravures. Comme pour Edgar Degas et Ernest Meissonier entre autres, l'édition de ces œuvres en bronze est posthume car le caricaturiste ne se considérait pas comme sculpteur. Ces sujets qui sont en fait des esquisses, étaient d'ailleurs « inéditables » au milieu du XIXe siècle. Ils le deviennent à la fin de ce même siècle et surtout au début du suivant ; d’où les éditions posthumes du Ratapoil et des Émigrants, puis de la série des 36 Célébrités du juste milieu, soit donc 38 modèles reconnus de sa main aujourd’hui.Œuvres sculptées de Daumier : Ratapoil, une représentation de l'opposition politique au prince Napoléon, futur Napoléon III ; Célébrités du Juste Milieu, série des 36 bustes-charges ; Les Émigrants, bas-relief ; Bustes-charges de parlementaires conservés au musée d'Orsay, sculptures inspirées des portraits-charges de Jean-Pierre Dantan représentant les célébrités de la politique21.Catalogues raisonnésAlors qu'il y a depuis 1904 un catalogue raisonné sur les estampes de Daumier qui fait autorité, le Lo s Delteil22, il faut attendre 1952 pour que soit publié un premier ouvrage sur les sculptures de l'artiste avec le catalogue de Maurice Gobin (Éd. Pierre Cailler). Puis en 1979, s'ajoutent deux catalogues simultanés et complémentaires, le premier de la galerie Sagot - Le Garrec qui inventorie 36 bustes des Célébrités du Juste Milieu, et le second par la galerie Marcel Lecomte, pour les petites figurines auxquelles s'ajoutent le Ratapoil et Les Émigrants.Parmi ces trois ouvrages, le premier et le dernier ont été récemment infirmés dans leurs conclusions, puisque dans la plus récente et la plus importante monographie jamais publiée sur le caricaturiste (Daumier, 1808-1879, RMN, 1999), ne sont retenues comme étant du sculpteur que les 36 bustes-charges, le Ratapoil et Les Émigrants.Les autres sont écartées, car on ne peut en trouver trace dans la littérature, les inventaires et les catalogues d'expositions d'époque. Parfois signées « hd » contrairement aux précédentes, elles surgissent ex nihilo au cours du XXe siècle, sans recherche de paternité sérieuse sinon que de les identifier dans les estampes. Elles semblent d'ailleurs d'une veine différente, ressemblant davantage à des retours sur des estampes, qu'à des études pour celles-ci. Enfin et surtout, elles font penser aux esquisses telles qu'on pouvait les faire dans la première moitié du XXe siècle.Depuis 2000, il existe un catalogue numérique complet et trilingue des œuvres de Daumier, le Daumier-Register. Il contient toutes les œuvres de Daumier avec des indications détaillées et des informations de fond (lithographies, gravures sur bois, sculptures, dessins, peintures à l'huile, pierres lithographiques, bâtons de bois) et est constamment renouvelé avec de nouvelles informations. Daumier-Register [archive]Expositions et critiques posthumesAdolphe-Victor Geoffroy-Dechaume, détail du Monument à Honoré Daumier, Valmondois, Grand place.Une exposition de ses œuvres a eu lieu à l’École des beaux-arts en 1900.L'un des premiers exégètes est le critique allemand Eduard Fuchs.En 2009, les œuvres de Daumier se retrouvent dans la plupart des grands musées d'art, y compris le musée d'Orsay à Paris, le Metropolitan Museum of Art à New York, et le Rijksmuseum à Amsterdam. Il est connu pour une série d'œuvres comprenant un grand nombre de peintures (29) et de dessins (49), illustrant la vie de Don Quichotte, un thème qui l’a fasciné pendant la dernière partie de sa vie.Le bicentenaire de la naissance de Daumier a été célébré en 2008 par un certain nombre d'expositions en Asie, en Amérique, en Australie et en Europe.La promotion 2015 des conservateurs du patrimoine de l'Institut national du patrimoine, installée en janvier peu après les attentats de Charlie Hebdo, a pris le nom d'Honoré Daumier.Le site web Daumier contient toutes les informations sur DaDaumier est né à Marseille (rue Colbert actuelle) de Jean Baptiste Louis Daumier et de Cécile Catherine Philip1,3. Son père était un vitrier (encadreur) que les aspirations littéraires ont amené à monter à Paris en 1814 pour tenter de faire publier ses poésies4. En 1816, le jeune Daumier et sa mère le suivent à Paris. Honoré Daumier montre une prédisposition pour la carrière artistique, vocation dont son père tente vainement de le détourner, en le plaçant d'abord chez un huissier. En 1822, il devient le protégé d’Alexandre Lenoir. L'année suivante, Daumier entre à l’Académie Suisse. Il fait ses premiers pas dans le domaine de la lithographie chez l'éditeur Belliard, puis produit des plaquettes pour les éditeurs de musique, ainsi que des illustrations pour des publicités. Il travaille dans
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Type: Médailles françaises
Métal: Bronze
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